12A GESTION DES URGENCES SANITAIRES

Cette capacité se concentre sur la gestion des urgences sanitaires afin de permettre aux pays d’être préparés et prêts sur le plan opérationnel à réagir à tout événement sanitaire, y compris les urgences, conformément à l’exigence tous risques du RSI. Il est essentiel de mettre en place des plans fondés sur les risques pour la préparation et la riposte en cas d’urgence, des structures solides de gestion des situations d’urgence et la mobilisation des ressources en cas d’urgence pour riposter rapidement en cas d’urgence sanitaire.

IMPACT:

Les acteurs multisectoriels à l’échelle nationale et locale de la riposte sanitaire sont bien coordonnés, ont une compréhension commune des risques prioritaires et sont prêts à mettre en œuvre en temps voulu des opérations de riposte d’urgence efficaces en cas de flambées épidémiques et d’autres situations d’urgence. Les pays disposent des procédures juridiques et réglementaires nécessaires pour permettre un déploiement rapide à l’échelle nationale ou transfrontalier et la réception de personnel de santé publique, de personnel médical, de logistique et de fournitures en cas d’urgence.

MONITORING AND EVALUATION:

1) Existence d’évaluations stratégiques nationales des situations d’urgence multirisques (profils de risque) et d’une cartographie des ressources. (2) Existence d’évaluations de l’état de préparation aux situations d’urgence. (3) Élaboration de plans et de procédures pour les centres nationaux d’opérations d’urgence sanitaire. (4) Mise en place d’un mécanisme de coordination des ripostes en cas d’urgence ou d’un système de gestion des incidents. (5) Preuve d’au moins une riposte à une urgence sanitaire au cours de l’année précédente montrant que le pays a envoyé ou reçu des contre-mesures médicales et du personnel conformément à des protocoles nationaux ou internationaux écrits. (6) Existence d’un système/mécanisme de gestion de la logistique d’urgence et de la chaîne d’approvisionnement. (7) Existence de politiques et de procédures de recherche, de développement et d’innovation pour la préparation et la riposte en cas d’urgence.

Indicateur 12A.1

Il existe des processus efficaces d’établissement du profil de risque, d’évaluation de l’état de préparation et d’évaluation rapide des risques étroitement liés aux plans et structures de gestion des urgences sanitaires et des catastrophes

Objective Développer les capacités nécessaires pour mener régulièrement un établissement des profils de risque stratégique (ou équivalent), une évaluation de l’état de préparation et une évaluation rapide des risques afin de déterminer les risques à prioriser pour la gestion des urgences sanitaires et soutenir les décisionnaires pendant les urgences

01 Aucune capacité

  1. Le profil de risque national, tous risques confondus, n’est pas disponible à partir de l’évaluation des risques multiples ou n’a pas été mis à jour au cours des cinq dernières années ; et il n’existe aucun mécanisme officiel pour évaluer l’état de préparation aux éventuelles urgences sanitaires.

02 Capacité limitée

  1. Désigner une autorité nationale chargée de coordonner la conduite d'un profil multirisque (unité ou service spécialisé). *
  2. Entamer la formation des experts de santé publique à la conduite des évaluations rapides des risques. *
  3. Examiner les évaluations des données, des risques et des capacités dans les différents secteurs pour étayer une évaluation de l’ensemble des risques. *
  4. Former un groupe de travail national (avec des TDR) pour diriger et soutenir le processus d’évaluation rapide des risques à l’échelle nationale et locale.
  5. Recenser et mobiliser les parties prenantes multisectorielles et les dirigeants communautaires de confiance dans la conduite du profil multirisque à l’échelle nationale.
  6. Effectuer une analyse contextuelle pour s’assurer que les facteurs pertinents (culturels, sociétaux, économiques, etc.) sont pris en compte dans le processus de conduite du profil multirisque. *
  7. Évaluer les politiques, la législation et la base juridique, les règles éthiques, les normes et les standards en vigueur pour mener des évaluations des risques pendant et en dehors des périodes d’urgence. *
  8. Élaborer un profil de risque national, en utilisant une approche normalisée, avec les points focaux pertinents dans le secteur de la santé et d’autres domaines pertinents. *
  9. Transmettre le profil de risque disponible/mis à jour aux parties prenantes multisectorielles pour éclairer la planification et les mesures liées au RSI, y compris la préparation et les évaluations rapides des risques. *
  10. Désigner une autorité nationale chargée de coordonner une évaluation de l’état de préparation et de déterminer les mesures préventives prioritaires pour les risques élevés et imminents. *
  11. Effectuer une évaluation de l’état de préparation des capacités opérationnelles à l’échelle nationale à l’aide d’une liste de vérification validée pour un ou plusieurs risques réels ou simulés élevés et imminents et déterminer les mesures préventives prioritaires pour combler les lacunes. *
  12. Transmettre l’évaluation de l’état de préparation disponible/actualisée et les actions préventives priorisées avec les parties prenantes multisectorielles pour éclairer la planification et les mesures liées au RSI *
  13. Effectuer une évaluation rapide des risques pour les événements de santé publique d'actualite majeurs. *

03 Capacité renforcée

  1. Former/convoquer à nouveau une équipe de mise en œuvre de l’évaluation des risques pour organiser, préparer et mener régulièrement (c.-à-d. tous les deux ans) des exercices d’élaboration du profil de risque à l’échelle nationale. *
  2. Suivre une méthodologie systématique et progressive pour le processus d’évaluation rapide des risques, avec des manuels de procedures après la détection d’une menace ou d’un événement pouvant mener à une urgence sanitaire. Cela englobe l’évaluation du danger, de l’exposition, du contexte et les répercussions des conséquences négatives de l’événement et de leur probabilité respective. *
  3. Partager les résultats de l’évaluation rapide des risques avec les parties prenantes et les partenaires concernés. *
  4. Utilisez les résultats de l’évaluation rapide des risques pour soutenir le processus de prise de décision. *
  5. Former une équipe pluridisciplinaire qui comprend les secteurs de la santé, des animaux et de l’environnement pour mener une évaluation rapide des risques. *
  6. Mobiliser les services compétents du ministère de la Santé et des autres ministères et organismes gouvernementaux concernés dans l’élaboration des premières évaluations rapides des risques et des mises à jour successives. *
  7. Élaborer ou utiliser des référentiels d’orientation pour les experts multisectoriels participant aux exercices d’élaboration du profil des risques.
  8. Sensibiliser à l’importance des évaluations des risques et de leur application dans les secteurs concernés.
  9. Participation des ministères concernés, des organismes gouvernementaux et des partenaires/parties prenantes non liés à la santé dans le processus d’évaluation des risques, la mise en œuvre des outils de préparation (y compris les listes de vérification) et planification du renforcement des capacités, y compris (mais sans s’y limiter) : différents ministères, autorité de gestion des risques de catastrophe, autorité centrale (comme le cabinet du Premier ministre/Président) ainsi que les parties prenantes et partenaires multisectoriels.
  10. Former des facilitateurs multisectoriels d’évaluation des risques à la conduite du profil de risque, y compris aux séances de remise à niveau à l’échelle nationale, et tenir à jour une liste de réserve de facilitateurs d’évaluation des risques. *
  11. Définir le processus de consolidation des données pour utiliser de multiples sources d’information/d’analyse provenant de différents secteurs, y compris tous les dangers (c.-à-d. les risques naturels, anthropiques et environnementaux) afin d’étayer le profil de risque et les mesures préventives pour les risques prioritaires. *
  12. Élaborer ou mettre à jour le profil national des risques et diffuser régulièrement le profil des risques mis à jour et les risques priorisés auprès des parties prenantes multisectorielles concernées afin d’éclairer la préparation et les mesures de préparation. *
  13. Constituer/convoquer à nouveau une équipe multisectorielle de préparation pour coordonner et mener des évaluations de l’état de préparation à l’échelle nationale. *
  14. Effectuer ou mettre à jour l’évaluation de l’état de préparation des capacités opérationnelles à l’échelle nationale à l’aide d’une liste de vérification recommandée par l’OMS pour un ou plusieurs risques réels ou simulés élevés et imminents, et déterminer régulièrement les mesures préventives prioritaires à prendre pour combler les lacunes. *
  15. Élaborer/mettre à jour et tester les plans d’urgence opérationnels nationaux ou leur équivalent pour les risques élevés et imminents en fonction du ou des évaluations de l’état de préparation et des mesures préventives de préparation priorisées. *
  16. Intégrer le profil de risque et les mesures de préparation priorisées dans les mécanismes, plans, stratégies et cadres nationaux pertinents de gestion des urgences. *
  17. Effectuer des évaluations rapides des risques systématiquement après la détection d’un événement, avec mise à jour de l’évaluation au fil du temps. *

04 Capacité démontrée

  1. Désigner une autorité chargée de coordonner la conduite du profil multirisque à l’échelle locale (unité ou service spécialisé). *
  2. Créer ou désigner une unité chargée de l’évaluation rapide des risques au sein du ministère de la Santé pour coordonner sa gestion dans toutes les unités du programme et fournir les ressources appropriées pour soutenir les activités d’évaluation des risques (personnel, fonds, matériel, formations régulières). *
  3. Utiliser les informations issues de la plus récente évaluation stratégique des risques réalisée à l’échelle nationale ou locale pour l’évaluation rapide des risques afin de contextualiser les événements immediats. *
  4. Effectuer des exercices de simulation pour l’évaluation rapide des risques afin de déceler les lacunes/établir les meilleures pratiques et de mettre à jour le plan et les mécanismes d’évaluation des risques en conséquence. *
  5. Prévoir des formations en évaluation rapide des risques dans les programmes d’enseignement de deuxième et troisième cycle universitaire en santé publique, administration de la santé, médecine d’urgence, gestion des catastrophes et d’autres domaines pertinents. *
  6. Mettre en place un processus permettant aux partenaires multisectoriels d’échanger des données, des informations et une cartographie pertinentes sur les risques afin d’éclairer l’élaboration et la mise à jour des profils de risques.
  7. Établir des accords de coopération entre les partenaires, les représentants des communautés et la division d’évaluation rapide des risques afin de garantir que des évaluations des risques multisectorielles/pluridisciplinaires incluant l’ensemble de la société soient menées à l’échelle nationale et locale.
  8. Évaluer ou mettre à jour les politiques, la législation et la base juridique, les règles éthiques, les normes et les standards en vigueur pour mener des évaluations des risques pendant et en dehors des périodes d’urgence. *
  9. Définir la manière dont le profil de risque et les résultats de l’évaluation rapide des risques seront appliqués aux mécanismes de planification nationaux et locaux, à la prise de décisions opérationnelles, à la mobilisation des partenaires et au renforcement des capacités, et l’appliquer en conséquence. *
  10. Renforcer la capacité de mener des exercices d’élaboration d’un profil multirisque qui peuvent aider ceux menés à l’échelle nationale et locale. *
  11. Allouer des fonds pour élaborer et tenir à jour des profils de risque à l’échelle nationale et locale. *
  12. Désigner une autorité chargée de coordonner les évaluations de l’état de préparation et l’élaboration d’un ou plusieurs plans d’urgence opérationnels à l’échelle locale. *
  13. Élaborer/examiner/mettre à jour et tester les plans d’urgence opérationnels nationaux et locaux spécifiques ou leur équivalent pour les risques élevés et imminents en fonction des évaluations de l’état de préparation et des mesures préventives priorisées. *
  14. Mettre en place des mécanismes de déploiement rapide afin de libérer les ressources d’urgence disponibles (humaines, financières, techniques) pour des mesures préventives prioritaires de préparation selon un principe de précaution. *
  15. Appliquer des outils de préparation propres aux dangers recensés, en fonction du profil des risques priorisés à l’échelle nationale et locale pour informer les actions *

05 Capacité Pérenne

  1. Mettre à jour les profils de risque à l’échelle nationale et locale chaque année (ou selon les besoins, en fonction des menaces émergentes). *
  2. Coordonner et collaborer entre les parties prenantes pour veiller à ce que l’échange continu de données, d’informations, de renseignements et d’activités de surveillance conjointes soit en place afin de soutenir l’élaboration et la mise à jour périodique du profil de risque à l’échelle nationale et locale.
  3. Contribuer au processus clair de suivi systématique des risques et de mise à jour du profil de risque à l’échelle nationale et locale des secteurs concernés, à partir des informations actualisées et des changements apportés à la situation de risque.
  4. Intégrer les travaux de recherche et de modélisation des risques provenant d’établissements universitaires, les données scientifiques et la modélisation dans le profil de risque national et local par le biais d’un processus bien défini mettant particulièrement l’accent sur les menaces émergentes. *
  5. Appliquer des outils de préparation aux dangers spécifiques reposant sur les risques élevés et imminents pour évaluer et accroître la préparation du secteur de la santé à riposter face aux urgences sanitaires. *
  6. Mettre régulièrement à jour la stratégie d’urgence sanitaire, les plans d’urgence, la législation, les plans de renforcement des capacités fondés sur les risques et d’autres documents pertinents en fonction des profils de risque et des évaluations de l’état de préparation à l’échelle nationale et locale. *
  7. Établir ou désigner des mécanismes ou processus nationaux et locaux permettant d'evaluer l’application du profil de risque en fonction des politiques nationales et locales, de la planification des mesures d’urgence et des capacités, des évaluations de l’état de préparation et de la gestion des risques chaque année (ou selon les besoins, en fonction des menaces émergentes). *
  8. Partager les expériences des pays, les enseignements tirés et les innovations en matière d’élaboration de profil des risques et d’application des outils de préparation au sein d’une communauté de pratique. *
  9. Utiliser les conclusions et les recommandations des évaluations rapides des risques pour élaborer/mettre à jour des plans d’urgence ou de riposte en cas d’urgence sanitaire ainsi que pour prioriser les programmes de santé publique et la planification du renforcement des capacités. *
  10. Développer et mettre à jour des méthodes d’évaluation rapide des risques adaptées au contexte du pays et fondées sur les résultats de suivi et d’évaluation. *
  11. Recueillir les expériences du pays en matière d’évaluation rapide des risques (stratégique et rapide), diffuser les meilleures pratiques et faire participer le pays à des programmes d’apprentissage entre pairs à l’échelle locale, nationale et internationale. *

Indicateur 12A.2

Le centre des opérations d’urgence (COU) dispose de capacités, de procédures et de plans

Objective Développer les capacités du COUSP pour permettre aux pays de riposter en temps opportun à toutes les urgences et catastrophes

01 Aucune capacité

  1. Aucun centre des opérations d’urgence de santé publique n’a été établi à l’échelle nationale, et il n’existe aucun guide en la matière.

02 Capacité limitée

  1. Mener un plaidoyer de haut niveau sur l’importance de créer des centres des opérations d’urgence de santé publique opérationnels auprès de chefs d’État, de ministères et d’organismes. *
  2. Élaborer le système national de gestion des incidents/la structure de coordination des ripostes. *
  3. Procéder à une évaluation de base des capacités et des carences dans les opérations d’urgence, y compris les infrastructures (installations, matériel de technologie de la communication, internet, logiciels, fournitures de bureau et électricité), les systèmes d’information, la main-d’œuvre, la législation, les politiques et les plans. *
  4. Former un comité de pilotage ou une autre structure de gestion pour superviser la mise en œuvre et le renforcement du centre des opérations d’urgence de santé publique et un groupe de politiques pour fournir une orientation stratégique et l’affectation des ressources. *
  5. Intégrer le concept d’opérations pour l’ensemble du système de riposte d’urgence, y compris le centre des opérations d’urgence de santé publique, dans le cadre du plan national de riposte d’urgence. *
  6. Élaborer un plan de mise en œuvre du centre des opérations d’urgence de santé publique, y compris un plan de mobilisation des ressources, pour répondre aux exigences minimales de fonctionnement d’un centre. *
  7. Réaliser une cartographie complète des mandats juridiques en vigueur sur les systèmes de gestion des urgences sanitaires et les centres des opérations d’urgence de santé publique. *
  8. Rédiger un cadre juridique pour que le centre des opérations d’urgence de santé publique coordonne les opérations d’urgence, et plaider en faveur de sa promulgation en présence des dirigeants du ministère de la Santé et des organismes compétents. *
  9. Désigner/indiquer un établissement pour le centre des opérations d’urgence de santé publique ayant des capacités limitées (p. ex. : espace, infrastructure informatique, gestion de l’information, ressources humaines ayant au moins un membre désigné du personnel de base, accès aux données requises, etc.) pour assurer la coordination des opérations d’urgence. *
  10. Élaborer le guide du centre des opérations d’urgence de santé publique ainsi que d’autres plans et procédures (plan de riposte multirisque, plans spécifiques pour les risques prioritaires, plan de continuité des activités, modes opératoires normalisés nécessaires, etc.) qui prévoient l’activation du centre, le niveau de riposte et les besoins en ressources à l’échelle nationale et locale. *

03 Capacité renforcée

  1. Promulguer le cadre juridique pour la mise en œuvre du centre des opérations d’urgence de santé publique. *
  2. Élaborer une liste d’experts en la matière et établir les secteurs non sanitaires critiques dont la participation est essentielle au fonctionnement du centre des opérations d’urgence de santé publique pendant une urgence sanitaire. *
  3. Concevoir et mettre en œuvre un programme de formation à l’intention du personnel national du centre des opérations d’urgence de santé publique (personnel permanent et effectif de renfort) sur la fonction, les rôles et les opérations du centre. *
  4. Évaluer le besoin de créer et de construire un centre des opérations d’urgence de santé publique supplémentaire à l’échelle nationale et locale, et déterminer les régions prioritaires pour la création du centre en fonction des besoins spécifiques. *
  5. Mettre en œuvre et valider les plans de préparation et de riposte en cas d’urgence sanitaire, le guide du centre des opérations d’urgence de santé publique et les modes opératoires normalisés dans les opérations systématiques et d’urgence. *
  6. Affecter du personnel permanent aux fonctions de base du centre des opérations d’urgence de santé publique (opérations et gestion dans les phases de préparation, de riposte et de rétablissement). *
  7. Désigner le personnel chargé d’exécuter les fonctions de base du système de gestion des incidents au sein du centre national des opérations d’urgence de santé publique. *
  8. Élaborer des formulaires normalisés, des modèles et d’autres outils pour la gestion des données et de l’information, la gestion des tâches, la production de rapports, la tenue de séances d’information et la tenue de dossiers. *
  9. Déterminer les besoins en données et en information (éléments essentiels et exigences critiques) pour éclairer la prise de décision et localiser les sources critiques d’information telles que les renseignements sur les épidémies, le système de laboratoire, les évaluations des risques et les ressources, etc. *
  10. Élaborer et mettre en œuvre des protocoles d’accord et des manuels de procedures pour établir la communication, la coordination, la gestion de l’information et le partage des mécanismes entre les parties prenantes concernées. *
  11. Mettre en place un système d’information et une plateforme d’interopérabilité pour le centre des opérations d’urgence de santé publique, en lien avec le système d’information sanitaire, afin de recueillir et de gérer l’information requise et d’échanger l’information entre les divers systèmes d’information existants et les parties prenantes. *
  12. Élaborer des mécanismes de financement pour construire, équiper et exploiter les centres des opérations d’urgence de santé publique à l’échelle nationale et pour accéder à des fonds supplémentaires dans des circonstances particulières. *

04 Capacité démontrée

  1. Examiner et mettre à jour le système national de gestion des incidents/la structure de coordination des ripostes. *
  2. Adapter les centres des opérations d’urgence qui existent dans les secteurs pertinents au centre des opérations d’urgence de santé publique et au centre national des opérations d’urgence pour tous les dangers pour garantir l’interopérabilité et la cohérence des mesures et des ripostes pendant les urgences sanitaires. *
  3. Surveiller, évaluer et améliorer l’établissement, l’infrastructure informatique, les plateformes de gestion et de partage de l’information, les politiques, les plans d’urgence, le guide et les procédures du du centre des opérations d’urgence de santé publique. *
  4. Établir/développer des centres des opérations d’urgence de santé publique (COUSP) similaires/supplémentaires à l’échelle nationale et établir ces mêmes centres à l’échelle locale (en fonction des risques et des besoins géographiques) avec les guides associés aux COUSP. *
  5. Mobiliser et allouer des fonds suffisants et durables pour construire, équiper, entretenir et exploiter les centres des opérations d’urgence de santé publique (COUSP) à l’échelle nationale (y compris les centres similaires) et locale. *
  6. Élaborer et mettre en œuvre un suivi des procédures décisionnelles pour l’activation d’un centre des opérations d’urgence de santé publique (COUSP) *
  7. Activer le centre national des opérations d’urgence de santé publique (CUSP) dans les 120 minutes suivant la réception d’une alerte précoce ou d’une information d’urgence nécessitant l’activation du centre. *
  8. Effectuer des exercices de simulation/Revues Intra-Action/Revues Apres-Action en cours (selon les cas). *
  9. Concevoir et mettre en œuvre un programme de formation à l’intention du personnel du centre des opérations d’urgence de santé publique COUSP (personnel permanent et renfort) sur la fonction du système de gestion des incidents, les rôles et les opérations du centre à l’échelle locale, et allouer des ressources spécifiques. *

05 Capacité Pérenne

  1. Examiner régulièrement et communiquer avec les parties prenantes qui participent à la gestion des urgences sanitaires et aux activités du centre des opérations d’urgence de santé publique (COUSP), y compris avec les secteurs pertinents. *
  2. Maintenir et mettre à jour régulièrement la base de données nationale sur le personnel formé et qualifié du centre des opérations d’urgence de santé publique et des effectifs de renfort pour soutenir la coordination de la préparation et de la riposte à tous les niveaux. *
  3. Maintenir les ressources pour la mise en œuvre des centres des opérations d’urgence de santé publique, et maintenir un réseau de centres entièrement opérationnels, financés et de personnel formé 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. *
  4. Tester l’activation, le fonctionnement et la désactivation du réseau des centres des opérations d’urgence de santé publique, qui comprend des centres nationaux, locaux ou multisectoriels, à l’aide d’événements réels ou simulés, et mettre à jour les guides des centres chaque année. *
  5. Maintenir un programme régulier de formation et d’exercices pour former le personnel du centre des opérations d’urgence de santé publique et les effectifs de renfort à tous les niveaux en fonction de l’analyse des besoins ou des lacunes. *
  6. Tester, examiner et mettre à jour régulièrement les fonctions, les plans, les modes opératoires normalisés et les formations du centre des opérations d’urgence de santé publique à tous les niveaux, y compris pour les urgences à grande échelle et concomitantes, en fonction des enseignements tirés, et assurer le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues des activités de suivi et d’évaluation. *
  7. Participer à des initiatives internationales, y compris des exercices régionaux et mondiaux pour les centres des opérations d’urgence de santé publique, afin de soutenir le renforcement des capacités nécessaires à leur bon fonctionnement. *
  8. Diffuser les expériences du pays en matière de gestion des centres des opérations d’urgence de santé publique, et faire participer celui-ci à des programmes d’apprentissage entre pairs à l’échelle locale, nationale et internationale. *

Indicateur 12A.3

Il existe un système multisectoriel opérationnel de gestion des ripostes face aux urgences sanitaires tous risques

Objective Mettre au point un mécanisme de gestion et de coordination pour une riposte rapide en cas d’urgence face à tous les risques d’urgence et de catastrophe dans le domaine de la santé

01 Aucune capacité

  1. Il n’existe pas de mécanisme officiel de coordination des ripostes en cas d’urgence.
  2. Il n’existe pas de système de gestion des incidents intégré à un centre national des opérations d’urgence de santé publique ou une structure équivalente, ou il est en cours d’élaboration.

02 Capacité limitée

  1. Nommer un point focal national de coordination des urgences sanitaires chargé de maintenir des contacts réguliers avec les spécialistes de la santé humaine, animale (animaux domestiques et faune) et environnementale ainsi que d’autres secteurs pertinents. *
  2. Repérer et développer des liens avec de possibles sources d’information importantes et les partenaires de riposte pour les opérations d’urgence sanitaire qui peuvent fournir une couverture 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 dans tous les principaux systèmes de santé. *
  3. Établir la capacité permettant d’assurer la disponibilité du point focal national RSI et des autres parties responsables afin de recevoir des informations sur les éventuelles menaces pour la santé et de rapporter une urgence de santé publique de portée internationale, comme indiqué dans le RSI. *
  4. Élaborer un plan et des procedures pour un système de gestion des incidents intégré au centre des opérations d’urgence de santé publique ou à une structure équivalente, y compris les seuils et les niveaux d’activation pour le mécanisme de coordination des ripostes en cas d’urgence, et élaborer des procédures pour la coordination des principaux acteurs du secteur de la santé (tels que la surveillance, les établissements de santé, les équipes médicales d’urgence, les services de santé mentale) et d’autres secteurs pertinents. *
  5. Mobiliser les points focaux de coordination des urgences sanitaires dans l’élaboration de politiques, stratégies et plans nationaux de santé afin de définir la vision, les orientations politiques et les stratégies du pays pour garantir la présence de mécanismes de coordination des ripostes en cas d’urgence. *

03 Capacité renforcée

  1. Mettre en place un système de gestion des incidents pour gérer la riposte d’urgence à l’échelle nationale, en prévoyant notamment la participation des secteurs pertinents, et l’intégrer au centre national des opérations d’urgence de santé publique ou à une structure équivalente. *
  2. Adapter le cadre juridique du pays pour faciliter la coordination des opérations de riposte d’urgence dans les secteurs concernés, à l’échelle nationale comme locale. *
  3. Déterminer les attributions des parties prenantes multisectorielles qui participent activement au système de gestion des incidents et à la riposte d’urgence. *
  4. Établir et tenir à jour une liste de réserve du personnel des opérations d’urgence avec des attributions définies. *
  5. Élaborer un plan de formation en lien avec d’autres formations pertinentes pour le personnel des opérations d’urgence, y compris avec le système de gestion des incidents, et l’appliquer a minima à l’échelle nationale. *
  6. Élaborer des supports de plaidoyer et des modules de formation sur la coordination de la riposte d’urgence à l’intention des communautés et de toutes les parties prenantes concernées. *
  7. Élaborer une stratégie, des normes de conduite, des supports de formation et de plaidoyer pour prévenir et traiter les fautes professionnelles pendant les opérations de riposte, y compris l’exploitation et les abus sexuels de la population vulnérable, et le harcèlement du personnel. *

04 Capacité démontrée

  1. Mettre en place un mécanisme de coordination des ripostes en cas d’urgence dans le secteur de la santé avec la participation de ce dernier et des secteurs concernés, lié au système de gestion des incidents et au centre des opérations d’urgence de santé publique nationaux ou à une structure équivalente, avec la capacité de soutenir la gestion des ripostes d’urgence à l’échelle locale. *
  2. Former le personnel local et régional du secteur de la santé au mécanisme de coordination des ripostes en cas d’urgence. *
  3. Effectuer des exercices de simulation/Revues Intra-Action/Revues Apres-Action (selon les cas) en mettant l’accent sur le système de gestion des incidents, y compris sur la coordination entre les niveaux national et local. *
  4. Diffuser les supports de plaidoyer et modules de formation pour sensibiliser les communautés et former ou reformer les parties prenantes concernées sur leur(s) attribution(s) lors d’une riposte d’urgence. *
  5. Rendre obligatoire la formation en matière de sûreté et de sécurité pour l’ensemble du personnel avant son déploiement dans des opérations de riposte d’urgence. *
  6. Créer une plateforme anonyme et sécurisée pour signaler les fautes commises lors des opérations de riposte, y compris l’exploitation et les abus sexuels de la population vulnérable, le harcèlement du personnel, etc. Rendre obligatoires les formations et campagnes de sensibilisation visant à prévenir et à traiter les fautes commises pendant les opérations d’urgence pour l’ensemble du personnel multisectoriel avant son déploiement dans des opérations de riposte d’urgence. *
  7. Créer une plateforme consacrée au soutien en santé mentale du personnel revenant des opérations de riposte d’urgence. *

05 Capacité Pérenne

  1. Établir et maintenir une communication systématique et d’urgence liée au système de gestion des incidents et au centre des opérations d’urgence de santé publique du pays ou à une structure équivalente, à l’échelle nationale et locale, avec des mécanismes de coordination internationaux par l’intermédiaire des points focaux. *
  2. Allouer un financement durable aux activités du système de gestion des incidents à tous les niveaux. *
  3. Évaluer, consigner et diffuser l’information sur les activations et, le cas échéant, inclure des exercices visant à promouvoir l’amélioration continue de la communication et de la coordination. *
  4. Examiner et adapter les plans, les manuels de procédures, les supports de plaidoyer et les modules de formation pour le système de gestion des incidents et la coordination de la riposte d’urgence en fonction des enseignements tirés des exercices de simulation/Revues Intra-Action/Revues Apres-Action en cours (selon les cas). *
  5. Conserver et suivre les données relatives aux incidents de sécurité et de sûreté ainsi que toutes les allégations de faute professionnelle, mener des enquêtes et prendre les mesures qui s’imposent dans tous les secteurs concernés. *
  6. Diffuser les expériences du pays en matière de mécanismes de coordination des ripostes en cas d’urgence, et faire participer celui-ci à des programmes d’apprentissage entre pairs à l’échelle locale, nationale et internationale. *

Indicateur 12A.4

Il existe un système permettant de mettre à disposition rapidement et efficacement du personnel et des équipes de santé en cas d’urgence sanitaire

Objective Élaborer un système opérationnel pour activer, envoyer, recevoir et coordonner le personnel et les équipes de santé lors d’une urgence sanitaire

01 Aucune capacité

  1. Aucun plan national pour le déploiement du personnel de santé ou de l’équipe (envoi et réception) n’a été élaboré, ou il est en cours d’élaboration.
  2. Aucun plan pour la mise en place d’une équipe nationale d’intervention rapide/d’une équipe médicales d’urgence n’a été élaboré, et aucun mécanisme de coordination de ces équipes ou de déploiement du personnel de santé n’a été présenté.

02 Capacité limitée

  1. Examiner les plans nationaux de préparation et de riposte, ainsi que les cadres juridiques et réglementaires pour la préparation, l’envoi, la coordination et l’accueil du personnel de santé avec la participation des principales parties prenantes. *
  2. Examiner la législation et les réglementations nationales relatives à l’agrément et à l’enregistrement du personnel de santé, y compris les équipes nationales d’intervention rapide/équipes de gestion des urgences. *
  3. Élaborer/mettre à jour les plans, protocoles, manuels de procédures, directives techniques et des outils nationaux pour la préparation, la mobilisation, l’envoi, la réception et la coordination du déploiement du personnel de santé et des équipes, et pour le partage d’information, le cas échéant. *
  4. Dresser une cartographie des parties prenantes pour déterminer les capacités de base des ministères concernés et des organismes partenaires pour le déploiement des équipes de gestion des urgences et des équipes d’intervention rapide. *
  5. Nommer un point focal national pour les équipes de gestion des urgences et demander l’aide des organisations multisectorielles et organismes partenaires pour developper l'Equipe de estion des Urgences *
  6. Désigner les points de contact au sein des ministères ou des organisations multisectorielles pertinentes qui peuvent contribuer au déploiement du personnel de santé et assurer la liaison avec les équipes de gestion des urgences formées dans tous les secteurs, comme les forces militaires, pour la collaboration et le déploiement rapide du personnel de santé en cas d’urgence. *
  7. Élaborer des manuels de procedures et concevoir des formations pour l’achat, le stockage, l’organisation, le transport et la distribution d’équipements de protection individuelle et de matériel médical et non médical pour le personnel de santé. *
  8. Élaborer des plans normalisés pour le tri, la prévention et le contrôle des infections, les soins cliniques et le soutien opérationnel lors des incidents d’urgence, en tenant compte des présentations cliniques liées aux urgences et non urgentes (basées sur les normes des équipes de gestion des urgences). *
  9. Élaborer des outils de mobilisation communautaire et d’éducation en vue de faciliter l’acceptation du personnel de santé déployé. *

03 Capacité renforcée

  1. Élaborer et mettre en œuvre les procédures techniques et les dispositions juridiques requises pour adopter et exécuter le plan national de déploiement du personnel et des équipes de santé, en adoptant une démarche d’assurance qualité. *
  2. Effectuer des exercices de simulation/examens a posteriori/examens de l’action en cours (selon les cas) pour tester les plans/modes opératoires normalisés/protocoles qui comprennent l’envoi, la réception et la coordination du personnel et des équipes de santé, et pour la création d’une cellule de coordination de l’équipe de gestion des urgences ou d’un pôle de gestion des cas au sein du centre des opérations d’urgence de santé publique. *
  3. Créer un groupe d’experts multisectoriel chargé de conseiller le gouvernement sur la gestion et la coordination du personnel et des équipes de santé lors des urgences sanitaires à l’échelle nationale et locale. *
  4. Rédiger et mettre à jour régulièrement la cartographie des organismes partenaires pour garantir la maîtrise des ressources humaines et coordonner la gestion de la santé pendant les urgences sanitaires. *
  5. Postuler à l’initiative des Equipes de Gestion des Urgence de l’OMS afin d’assurer un mentorat et une vérification de l’équipe de gestion des urgences répertoriée sur le plan international. *
  6. Définir des critères (sanitaires et non sanitaires) d’activation et de déploiement du personnel et des équipes de santé lors des urgences sanitaires à l’échelle nationale et locale. Créer une liste de réservistes d’experts nationaux et locaux de la santé qui peuvent être rapidement activés et déployés pendant les urgences sanitaires à l’échelle nationale et locale. *
  7. Élaborer et mettre en œuvre des plans de formation normalisés pour le personnel d’urgence reposant sur des compétences standards pour les équipes d’intervention rapide et les équipes de gestion des urgences à l’échelle nationale, avec des plans de déploiement locaux. *
  8. Intégrer des processus rapides de délivrance de permis et de réglementation pour autoriser la pratique partielle ou totale des activités des professionnels de santé étrangers qualifiés déployés spécifiquement pour l’aide d’urgence. *

04 Capacité démontrée

  1. Examiner le plan de mise en œuvre de l’envoi et de la réception du personnel de santé dans au moins une riposte à un événement, ou effectuer un exercice de simulation si aucune riposte n’a eu lieu au cours de la dernière année. *
  2. Établir, tenir à jour et former une liste actualisée de réservistes de personnel multisectoriel qualifié à activer en cas d’urgence sanitaire. *
  3. Dispenser des formations régulières pour le personnel de riposte en cas d’urgence selon les compétences standards à maîtriser à tous les niveaux. *
  4. Établir un système d’accréditation des équipes de gestion des urgences nationales et obtenir une validation externe des équipes nationales. *
  5. Élaborer et mettre en œuvre une stratégie de sécurité au travail (y compris un soutien psychologique) pour le personnel de santé déployé pendant les urgences sanitaires à l’échelle nationale et locale. *
  6. Mise au point de mécanismes d’évaluation externe sectoriels pour les équipes et les capacités multisectorielles.

05 Capacité Pérenne

  1. Mettre à jour les plans, les manuels de procédures, les protocoles et les formations en fonction des conclusions des exercices de simulation/Revues Intra-Action/Revues Apres-Action en cours, et indiquer les améliorations des opérations régulières du système de santé résultant du déploiement du personnel et de l’équipe pendant les urgences. *
  2. Identifier et collaborer étroitement avec des partenaires régionaux et internationaux (tels que GOARN ou le réseau EMT via le Secrétariat EMT de l’OMS) pour mobiliser le personnel de santé. *
  3. Partager les expériences en matière de gestion du personnel de santé pendant les urgences sanitaires avec les partenaires locaux, nationaux et internationaux. *
  4. Assurer les sources de financement perennes pour maintenir les mécanismes nationaux de coordination et de déploiement de l’équipe nationale de gestion des urgences. *
  5. Obtenir la certification d’équipe d’intervention rapide/équipe de gestion des urgences internationale de l’OMS pour soutenir le déploiement du personnel de santé national dans les situations d’urgence sanitaire. *
  6. Tester et évaluer systématiquement la capacité de déploiement d’urgence du personnel de santé (envoi et réception), y compris les cellules de coordination des équipes de gestion des urgences ou les opérations du pôle de gestion des cas au sein du centre national des opérations d’urgence de santé publique, ainsi que les actions de formation continue pour assurer la préparation du personnel de déploiement. *
  7. Assurer un mentorat pour les autres pays intéressés pour le déploiement de l’équipe d’intervention rapide/équipe de gestion des urgences tout en respectant les normes éthiques, y compris pour le recrutement international de soignants, et participer à un accord de jumelage pour soutenir au moins un pays dans la mise en place de son équipe nationale de gestion des urgences. *
  8. Soutenir les programmes de recherche dans la prestation de services et dans d’autres domaines liés à la gestion et au déploiement du personnel de santé lors des urgences sanitaires.

Indicateur 12A.5

Il existe un système de gestion de la logistique et de la chaîne d’approvisionnement en cas d’urgence sanitaire

Objective Élaborer un système opérationnel pour activer recevoir et coordonner la gestion de la logistique et de la chaîne d’approvisionnement lors d’une urgence sanitaire

01 Aucune capacité

  1. Le système/les mécanismes de gestion de la logistique d’urgence et de la chaîne d’approvisionnement sont en cours d’élaboration ou ne sont pas en mesure de fournir un soutien adéquat pour les urgences sanitaires.

02 Capacité limitée

  1. Examiner les plans nationaux de préparation et de riposte, les cadres juridiques et réglementaires et les capacités de base pour l’achat, le stockage et le déploiement de contre-mesures médicales, y compris les attributions des secteurs, en impliquant toutes les principales parties prenantes. *
  2. Examiner la législation et les réglementations nationales relatives à l’enregistrement, à l’achat et à l’utilisation de dispositifs médicaux, de vaccins, de médicaments, de produits biologiques et de fournitures médicales provenant de sources nationales ou internationales lors d’urgences sanitaires. *
  3. Former un groupe national d’experts, réunissant l’ensemble des spécialistes concernés, pour conseiller les décisionnaires sur la manière de renforcer les capacités de gestion des contre-mesures médicales lors d’une urgence sanitaire. *
  4. Rédiger un plan national pour mobiliser, recevoir, stocker et déployer des contre-mesures médicales, y compris des modes opératoires normalisés pour en recevoir sous forme de dons. *
  5. Élaborer un cadre juridique et une réglementation pour faciliter l’expédition et le dédouanement des contre-mesures médicales lors d’une urgence sanitaire. *
  6. Réaliser une évaluation de la faisabilité de la constitution d’un stock de contre-mesures médicales, y compris d’installations sûres et fonctionnelles à tous les niveaux. *
  7. Rédiger une liste de contre-mesures médicales essentielles sur la base du profil de risque du pays (dispositifs médicaux, vaccins, médicaments, produits biologiques et fournitures médicales) pour la gestion des urgences sanitaires à haut risque à l’échelle nationale et locale. *
  8. Identifier les contre-mesures requises pour une utilisation dans les secteurs concernés (p. ex. : EPI pour l’abattage des animaux).

03 Capacité renforcée

  1. Adopter et mettre en œuvre le plan national pour mobiliser, recevoir, stocker et déployer des contre-mesures médicales, y compris la cartographie des ressources dans le pays et avec tous les partenaires concernés. *
  2. Élaborer des protocoles et des plans normalisés pour le stockage, le déploiement, le soutien logistique et administratif à tous les niveaux. *
  3. Établir des procédures réglementaires pour l’utilisation de contre-mesures médicales, y compris les autorisations, normes éthiques et permissions appropriées pendant les enquêtes et les ripostes. *
  4. Créer des protocoles, modes opératoires normalisés, directives techniques et référentiels de déploiement, y compris des supports de communication, des formations et de la documentation pédagogique pour informer le personnel, la communauté et les parties prenantes. *
  5. Élaborer une procédure d’autorisation accélérée de mise sur le marché de médicaments et de produits médicaux nouveaux et novateurs pendant les urgences sanitaires. *
  6. Élaborer un plan de formation pour l’évaluation rapide des besoins logistiques, de planification, de gestion et de distribution des stocks pour les urgences sanitaires, et former les premiers intervenants à l’utilisation et à la gestion appropriées des contre-mesures médicales. *
  7. Effectuer des exercices de simulation/Revues Intra-Action/Revues Apres-Action en cours (selon les cas) pour tester le plan de mise en œuvre. *
  8. Mettre en œuvre des mesures de gestion et de répartition des stocks au niveau national, et mettre au point des outils permettant de contrôler régulièrement la quantité et le contrôle de la qualité des stocks stratégiques de contre-mesures médicales essentielles à l’échelle nationale et locale. *
  9. Concevoir et mettre en œuvre des mesures conjointes pour une gestion efficace de la chaîne d’approvisionnement par les secteurs concernés en cas d’urgence sanitaire.

04 Capacité démontrée

  1. Examiner le plan de mise en œuvre de l’envoi, de la réception du stockage et du déploiement de contre-mesures médicales dans au moins une riposte à un événement, ou effectuer un exercice de simulation si aucune riposte n’a eu lieu au cours de la dernière année. *
  2. Élaborer et mettre en œuvre une stratégie visant à garantir un accès sûr et sécurisé aux contre-mesures médicales pour les groupes les plus vulnérables, y compris les personnes déplacées de force, les personnes à faible revenu et les personnes vivant dans des zones dangereuses. *
  3. Élaborer des manuels de procédures et former un nombre suffisant de soignants à la prescription et à l’utilisation rationnelles de contre-mesures médicales pour apporter une réponse appropriée aux urgences sanitaires. *
  4. Mener régulièrement des missions de suivi et de contrôle de la qualité des stocks stratégiques de contre-mesures médicales essentielles à l’échelle nationale et locale. *
  5. Mettre en œuvre des évaluations rapides des besoins, la planification, la gestion et la distribution des stocks pour les urgences sanitaires à l’échelle nationale et locale. *
  6. Suivre des formations pour soutenir la gestion et la distribution des stocks en cas d’urgence sanitaire. *
  7. Étendre l’acquisition de contre-mesures au secteur animal dans les plans, procédures ou dispositions juridiques nationaux.

05 Capacité Pérenne

  1. Tester régulièrement la gestion du stock stratégique, mettre à jour les plans et renforcer les capacités en conséquence. *
  2. Élaborer et appliquer systématiquement des critères pour documenter la progression de l’envoi et de la réception de contre-mesures médicales pendant une riposte. *
  3. Tester et évaluer systématiquement la capacité à déployer en urgence des contre-mesures médicales, et mettre à jour les plans en conséquence. *
  4. Mettre au point un système de reconstitution automatique des stocks stratégiques de contre-mesures médicales essentielles en cas d’urgence sanitaire à l’échelle nationale et locale. *
  5. Établir des partenariats avec les pays et les partenaires régionaux et internationaux prévoyant l’achat, le partage et la distribution de contre-mesures médicales. *
  6. Diffuser les expériences du pays en matière d’activation et de coordination des contre-mesures médicales lors d’une urgence sanitaire, et faire participer celui-ci à des programmes d’apprentissage entre pairs à l’échelle locale, nationale et internationale. *

Indicateur 12A.6

Il existe une capacité de recherche, de développement et d’innovation pour la gestion des urgences

Objective Élaborer et mettre en œuvre un mécanisme de recherche, de développement et d’innovation afin de créer des solutions fondées sur des données probantes pour la préparation et la riposte en cas d’urgence par le biais de la recherche, du développement et de la diffusion des résultats

01 Aucune capacité

  1. Les activités de recherche et de développement (opérationnelles et de mise en œuvre), y compris les approbations de la recherche, sont menées ponctuellement.

02 Capacité limitée

  1. Établir un comité multisectoriel national (avec un mandat) avec les parties prenantes et les secteurs concernés pour contribuer à l’élaboration, à la mise à jour et à la mise en œuvre d’un programme national de recherche, développement et innovation pour les urgences sanitaires reposant sur le profil de risque du pays, et coordonner la diffusion des données probantes. *
  2. Élaborer une stratégie, un plan d’action ou un cadre national pour guider la recherche, le développement et l’innovation en matière de préparation et de riposte en cas d’urgence, y compris une stratégie de diffusion et de plaidoyer. *
  3. Cartographier les organismes nationaux existants (publics et privés) qui financent la recherche et le développement. *
  4. Developper un processus national d'evaluation de la réglementaire pour mener des activités de recherche, développement et innovation dans le pays. *
  5. Évaluer les capacités (y compris les réseaux locaux de parties prenantes dans les secteurs concernés) à mener des activités de recherche, développement et innovation avant, pendant et après les urgences sanitaires, tant au niveau national que local. *
  6. Cartographier les plateformes actuelles de diffusion des preuves scientifiques. *
  7. Nommer les points focaux dans toutes les organisations et tous les secteurs pertinents qui peuvent contribuer à la recherche, au développement et à l’innovation dans la préparation et la riposte en cas d’urgence sanitaire.

03 Capacité renforcée

  1. Mettre en œuvre une stratégie, un plan d’action ou un cadre national de recherche, développement et innovation qui prévoit des mécanismes et des procédures pour les mener ces travaux. *
  2. Partager les travaux de recherche, développement et innovation des secteurs concernés, notamment la santé humaine, animale, environnementale, chimique et radiologique, afin de soutenir les efforts coordonnés dans ce domaine.
  3. Securiser un financement suffisant, y compris auprès de sources externes si les ressources disponibles sur les fonds nationaux sont limitées, pour soutenir les activités de recherche, développement et innovation. *
  4. Mettre en œuvre un processus de revue de la réglementation nationale pour mener des activités de recherche, développement et innovation dans le pays. *
  5. Répertorier les institutions, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, qui soutiennent les activités de recherche, développement et innovation. *
  6. Créer des réseaux nationaux de parties prenantes des secteurs concernés qui peuvent contribuer aux activités de recherche, développement et innovation avant, pendant et après les urgences sanitaires. *
  7. Élaborer ou adapter des modules d’orientation en recherche, développement et innovation pour former le personnel concerné aux mécanismes et procédures permettant de mener des recherches avant, pendant et après les urgences sanitaires, à partir d’une évaluation des besoins de formation. *
  8. Former le personnel compétent dans les secteurs et les organisations à l’échelle nationale sur les mécanismes et procédures pour une recherche, un développement et une innovation efficaces en fonction du contexte du pays. *
  9. Mettre en place une plateforme ou un réseau pour partager et échanger des informations scientifiques avec les secteurs concernés pendant les urgences sanitaires à l’échelle locale, nationale et internationale. *
  10. Développer des stratégies pour les capacités de recherche, développement et innovation dans les secteurs concernés afin de mener des recherches sur des sujets tels que les sciences sociales, l’anthropologie, l’économie, la politique, etc., avant, pendant et après les urgences sanitaires.

04 Capacité démontrée

  1. Établir une division « recherche, développement et innovation » désignée, financée à l’échelle nationale et externe, pour coordonner la gestion de ces activités, y compris les urgences sanitaires, dans toutes les divisions du programme avec les ressources adéquates (personnel, fonds, matériel, installations, etc.) et des accords de coopération avec les partenaires, les bailleurs de fonds et d’autres pays pour soutenir les activités multisectorielles/pluridisciplinaires de recherche, développement et innovation dans le pays. *
  2. Élaborer un mécanisme pour soutenir le suivi rapide et l’expansion des capacités de recherche pendant les urgences sanitaires, et accroître la fréquence des activités pendant les urgences de santé publique de portée internationale ou les urgences nouvelles afin de recueillir les données probantes les plus récentes et de communiquer avec les décisionnaires. *
  3. Accroître la collaboration et les échanges entre le milieu de la recherche et les décisionnaires, les praticiens et les parties prenantes. *
  4. Partager les activités de recherche documentées, les données probantes et les résultats avec les décisionnaires pour appuyer l’amélioration des politiques, des pratiques et des lignes directrices. *
  5. Étendre la formation du personnel concerné dans tous les secteurs à l’échelle locale, et intégrer la recherche, le développement et l’innovation dans les programmes études supérieures pertinents. *
  6. Évaluer les mécanismes, les procédures et l’utilisation des résultats de recherche, développement et innovation dans les urgences sanitaires dans le cadre de Revues Intra-Action et Revues Apres-Action en cours (selon les cas) *
  7. Recueillir et consigner les événements indésirables de toutes les phases de la recherche, du développement et de l’innovation dans tous les secteurs pour évaluer et traiter les incidents et préserver la transparence et la confiance dans les initiatives dans ce domaine. *
  8. Identifier et promouvoir les possibilités de coopération internationale en matière de recherche, développement et innovation liées aux urgences sanitaires. *
  9. Mener une recherche collaborative intersectorielle sur les urgences sanitaires avec une action conjointe afin d’utiliser les données probantes pour la préparation, la riposte et le plaidoyer.

05 Capacité Pérenne

  1. Maintenir un financement durable provenant de sources nationales et internationales pour la recherche, le développement et l’innovation. *
  2. Examiner la stratégie et les activités de recherche, développement et innovation fondées sur les évaluations récentes des risques d’urgence sanitaire/les évaluations de recherche, développement et innovation, et les mettre à jour en conséquence. *
  3. Établir et maintenir des accords préalables et des protocoles d’accord pour faciliter le partenariat public-privé en faveur de la recherche, du développement et de l’innovation multisectorielle/pluridisciplinaire pendant les urgences sanitaires. *
  4. Examiner et mettre à jour les modules de formation et les supports de plaidoyer en fonction des résultats des évaluations. *
  5. Faire participer le pays à des programmes pédagogiques entre pairs sur la recherche, le développement et l’innovation à l’échelle locale, nationale et internationale. *
  6. Adopter des politiques, des pratiques et des orientations fondées sur des données probantes pour la préparation et la riposte aux situations d’urgence, à partir des recherches menées dans le pays. *
  7. Examiner et mettre à jour la législation et les processus de recherche, développement et innovation à l’échelle nationale et locale dans les secteurs concernés. *

* Participation et contribution d'autres secteurs à l'action.

Outils

  • Partners platform for health in emergencies [site web]. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2023. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://partnersplatform.who.int/.
  • Emergency medical teams initiative [site web]. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2020. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://extranet.who.int/emt/.
  • Health innovation for impact. Digital health [site web]. Genève, Organisation mondiale de la santé, 2023. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.who.int/teams/digital-health-and-innovation/health-innovation-for-impact.
  • Table ronde de l’Institute of Medicine (États-Unis) sur la recherche et le développement de médicaments, de produits biologiques et de dispositifs médicaux. Washington DC, Davis Jr, Nolan VP, Woodcock J et Estabrook RW, 1999. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK224577/.
  • Strategic toolkit for assessing risks: a comprehensive toolkit for all-hazards health emergency risk assessment. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2021. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.who.int/publications/i/item/9789240036086.
  • Words into Action guidelines: National disaster risk assessment. Genève, Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe, 2017. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.undrr. ORG/publication/words-action-guidelines-national-Disaster-Risk-Assessment.
  • Rapid risk assessment of acute public health events. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2012. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://iris.who.int/handle/10665/70810.
    WHO Human Health Risk Assessment Toolkit: Chemical Hazards, second edition. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2021. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.who.int/publications/i/item/9789240035720.
  • Outil opérationnel pour l’évaluation conjointe des risques. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, Organisation mondiale de la Santé et Organisation mondiale de la santé animale, 2020. Disponible à l’adresse suivante : https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/340703/9789240022553-fre%e2%80%8e.pdf?isAllowed=y&sequence=1.
  • Kandel N, Chungong S, et le Groupe de travail technique de l’OMS du service de l’indicateur dynamique de l’état de préparation et de la préparation pour la sécurité sanitaire. Dynamic preparedness metric: a paradigm shift to measure and act on preparedness. The Lancet Global Health, 2022 ; 10(5), e615-e616. doi : 10,1016/ S2214-109X(22)00097-3.
  • Cadre pour un centre d’opérations d’urgence de santé publique. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2015. Disponible à l’adresse suivante : https://iris.who.int/handle/10665/258804.
    Ce document décrit les principaux concepts et les exigences essentielles de la création et de la gestion d’un centre d’opérations d’urgence de santé publique (PHEOC). Il présente les grandes lignes de la mise en place et de l’administration d’un PHEOC pour parvenir à l’objectif fixé.
  • Handbook for developing a public health emergency operations centre: part A. Policies, plans and procedures. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2018. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.who.int/publications/i/item/handbook-for-developing-a-public-health-emergency-operations-centre-part-a.
  • Handbook for developing a public health emergency operations centre: part C. Training and exercises. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2018. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.who.int/publications/i/item/handbook-for-developing-a-public-health-emergency-operations-centre-part-c.

  • Handbook for Public Health Emergency Operations Center Operations and Management. Brazzaville, Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, 2021. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.afro.who.int/publications/handbook-public-health-emergency-operations-center-operations-and-management.
  • Public Health Emergency Operations Center (PHEOC) Legal Framework Guide: A Guide for the Development of a Legal Framework to Authorize the Establishment and Operationalization of a PHEOC. Brazzaville, Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, 2021. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.afro.who.int/publications/public-health-emergency-operations-center-pheoc-legal-framework-guide-guide.
  • OpenWHO, Le centre d’opérations d’urgence de santé publique (PHEOC) [formation en ligne]. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2020. Disponible à l’adresse suivante : https://openwho.org/courses/PHEOC-FR.
  • Balajee sa, Pasi OG, Etoundi AGM, Rzeszotarski P, DO TT, Hennessee I, et al. Sustainable Model for Public Health Emergency Operations Centers for Global Settings. Emerg Infect dis. Oct. 2017;23(13):S190–5. doi:10.3201/eid2313.170435.
  • OpenWHO, Système de gestion des incidents (niveau 1) [formation en ligne]. Genève, Organisation mondiale de la Santé. Disponible à l’adresse suivante : https://openwho.org/courses/systeme-de-gestion-des-incidents.
    Formation proposée par l’OMS conçue pour aider les utilisateurs à gagner une compréhension de base de la structure du Système de gestion des incidents et ses procédures à l’OMS.
  • FEMA Emergency Management Institution. National Incident Management System (NIMS) [site web]. États-Unis, Federal Emergency Management Agency, 2015. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://training.fema.gov/nims/.
    Série de cours en ligne interactifs gratuits sur la gestion des incidents proposée par la Federal Emergency Management Agency américaine.
  • Public Health Incident Leadership Training [site web]. États-Unis, Ministère de la Santé du Minnesota, 2022. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.health.state.mn.us/Communities/ep/training/useee/index.html.
    Formation à destination des praticiens de la santé publique ayant des postes d’encadrement à responsabilités lors des interventions en cas de catastrophes et d’événements ayant des répercussions sur la santé publique.
  • Hazard Information Profiles: Supplement to UNDRR-ISC Hazard Definition & Classification Review - Technical Report. Genève, Bureau des Nations Unies pour
    la prévention des catastrophes, 2021. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.undrr.org/publication/hazard-information-profiles-hips.
    Fournit un ensemble commun de définitions des dangers aux gouvernements et parties prenantes pour éclairer leurs stratégies et leurs actions en matière de prévention et
    de gestion des risques.
  • International Coordinating Group on Vaccine Provision [site web]. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2023. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.who.int/groups/icg#:~:text=The%20International%20Coordinating%20Group%20(ICG,to%20countries%20during%20major%20outbreaks.
    Contient des informations sur les mécanismes de gestion et de coordination de l’approvisionnement en vaccins d’urgence et en antibiotiques aux pays au cours de flambées épidémiques majeures, notamment les vaccins contre le choléra, la méningite et la fièvre jaune.
  • Global Outbreak Alert and Response Network (GOARN) [site web]. Genève, Global Outbreak Alert and Response Network, 2023. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://goarn.who.int/. Fournit des informations sur la préparation d’une activité sur le terrain, l’activation du soutien international, la coordination de la riposte sur le terrain, l’évaluation et le suivi d’épidémies de portée internationale.

  • Classification et normes minimales concernant les équipes médicales d’urgence. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2021. Disponible à l’adresse suivante : https://iris.who.int/handle/10665/366514.
    Décrit les capacités et les moyens des équipes médicales d’urgence, ainsi que leurs principes directeurs et leurs normes.
  • The regulation and management of international emergency medical teams. Genève, Organisation mondiale de la santé et Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, 2017. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://disasterlaw.ifrc.org/media/1328.
    Donne un aperçu des enjeux de la réglementation et de la gestion des équipes médicales internationales d’urgence dans une série de catastrophes soudaines de grande et de petite envergure.
  • COVID-19: operational guidance for maintaining essential health services during an outbreak: Interim guidance, 25 March 2020. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2020. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://iris.who.int/handle/10665/331561.
  • An R&D Blueprint for Action to Prevent Epidemics. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2017. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.who.int/publications/m/item/an-r-d-Blueprint-for-action-to-prevent-Epidemics—update-2017.
  • Establishing a Global Coordination Mechanism of R&D to prevent and respond to epidemics – Toward implementation of the GCM. Rapport de réunion du 28 mars 2017 à Londres (Royaume-Uni) au Welcome Trust pour R&D Blueprint. Londres, Organisation mondiale de la Santé, 2017. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.who.int/docs/default-source/blue-print/gcm/blue-print-gcm2017-meetingsummary.pdf?sfvrsn=3f78ce1c_2.
  • Seven principles for strengthening research capacity in low- and middle-income countries: simple ideas in a complex world. ESSENCE Good Practice Document Series. Genève, TDR/Organisation mondiale de la Santé, 2014. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://tdr.who.int/publications/m/item/2014-06-19-seven-principles-for-strengthening-research-capacity-in-low-and-middle-income-countries-simple-ideas-in-a-complex-world.
  • Planning, monitoring and evaluation Framework for research capacity strengthening. Revision 2016. ESSENCE Good Practice Document Series. Genève, TDR/Organisation mondiale de la Santé, 2016. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://tdr.who.int/docs/librariesprovider10/essence/essence-frwk-2016-web-pdf.pdf?sfvrsn=7282f353_6.
  • WHO guidance on research methods for health emergency and disaster risk management. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2021. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://iris.who.int/handle/10665/345591.
  • GLOSSARY of Health Emergency and Disaster Risk Management Terminology. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2020. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.who.int/publications/i/item/9789240003699
  • Simulation exercises [site web]. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2023. Disponible (en anglais) à l’adresse suivante : https://www.who.int/emergencies/operations/simulation-exercises.
  • Manuel OMS d’exercices de simulation. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2017. Disponible à l’adresse suivante : https://iris.who.int/handle/10665/259958.
  • Guide pour les revues après action. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2019. Disponible à l’adresse suivante : https://iris.who.int/handle/10665/329387.
  • Guide pour la conduite d’une revue intra-action (RIA) de la COVID-19. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2020. Disponible à l’adresse suivante : https://iris.who.int/handle/10665/333677.M35