05 ZOONOSES

Il existe des mécanismes, des politiques, des systèmes et des pratiques multisectoriels et pluridisciplinaires opérationnels et en vigueur pour réduire au minimum la transmission et la propagation des zoonoses entre les animaux et les humains.

IMPACT:

Les systèmes opérationnels de santé animale, environnementale et publique travaillent individuellement et en collaboration au moyen de mécanismes documentés et de cadres opérationnels utilisant une approche multisectorielle « Une seule santé », et conformément à des normes, des orientations et les meilleures pratiques internationales pour limiter le risque de transmission zoonotique et minimiser la transmission de zoonoses endémiques, émergentes ou ré-émergentes aux populations humaines.

MONITORING AND EVALUATION:

(1) Accord entre les secteurs de la santé animale et de la santé publique sur une liste prioritaire de zoonoses et d’agents pathogènes les plus préoccupants pour la santé publique à l’échelle nationale. (2) Existence de capacités opérationnelles dans les domaines de la santé animale, de la santé publique et d’autres secteurs concernés, avec collaboration, coordination et communication entre les secteurs pour la préparation, le dépistage, l’évaluation, l’alerte précoce et la riposte face aux zoonoses. (3) Amélioration des pratiques sanitaires de production animale afin de réduire le risque de transmission de zoonoses aux populations humaines.

Indicateur 5.1

Il existe des systèmes de surveillance pour les maladies zoonotiques prioritaires et les agents pathogènes prioritaires

Objective Renforcer les systèmes de surveillance multisectorielle des maladies zoonotiques prioritaires et agents pathogènes prioritaires

01 Aucune capacité

  1. Il n’existe aucune liste commune de maladies prioritaires pour mener des initiatives de surveillance multisectorielle coordonnées.
  2. Il n’existe aucun système de surveillance coordonné organisé pour associer les systèmes de santé animale et de santé publique.

02 Capacité limitée

  1. Déterminer les principales parties prenantes et points focaux de la santé animale (animaux domestiques et faune), de la santé humaine, de la santé environnementale et d’autres secteurs importants, et mettre en place un mécanisme officiel de coordination (p. ex. : une équipe nationale de surveillance multisectorielle). *
  2. Examiner et évaluer les capacités de surveillance des zoonoses, ainsi que les mécanismes actuels de coordination ou de partage des données entre les secteurs concernés. *
  3. Organiser un atelier national de liaison RSI-PVS pour améliorer la collaboration entre les secteurs de la santé humaine et animale pour la surveillance des zoonoses. *
  4. Mener un processus conjoint pour définir et prioriser les zoonoses les plus préoccupantes pour la santé publique au niveau national avec une approche « Une seule santé » impliquant toutes les parties prenantes concernées, et élaborer des plans opérationnels et des modules de formation pour la gestion des maladies prioritaires. *
  5. Faire participer des experts des zoonoses à l’élaboration de politiques, stratégies et plans nationaux de santé afin de définir la vision, la politique et les stratégies du pays pour renforcer la gestion des zoonoses avant, pendant et après les urgences sanitaires. *
  6. Établir les médicaments et les produits médicaux pertinents pour la prévention et le traitement des zoonoses prioritaires susceptibles de provoquer une flambée épidémique, et développer des solutions nouvelles et innovantes. *
  7. Nommer un point focal pour les zoonoses au ministère de la Santé, et collaborer avec les services de santé animale et les services vétérinaires pour mener une action conjointe. *
  8. Utiliser les outils opérationnels du Guide tripartite pour la gestion des zoonoses, en particulier pour l’évaluation conjointe des risques, l’évaluation de la capacité de surveillance et les mécanismes de coordination. *
  9. Nommer un point focal ou une unité dans les secteurs de la santé animale, des services vétérinaires, de la faune et de l’environnement pour collaborer avec le ministère de la Santé en vue d’une action conjointe.
  10. Effectuer une évaluation PVS de l’OMSA (ou tout autre outil pertinent du parcours PVS), ou examiner les conclusions de l’évaluation PVS et l’état de mise en œuvre si une évaluation a été menée au cours des deux à trois dernières années.
  11. Dresser une liste des maladies animales prioritaires (zoonotiques et non zoonotiques) dans le secteur de la santé animale.
  12. Établir des mécanismes de base de surveillance des maladies animales prioritaires et des mécanismes d’alerte précoce dans le secteur vétérinaire, et diffuser les résultats auprès des autorités sanitaires compétentes.

03 Capacité renforcée

  1. Élaborer et mettre en œuvre un plan opérationnel pour orienter la prévention et la détection des zoonoses prioritaires qui suscitent les plus préoccupantes pour la santé publique, et allouer les ressources connexes à l’échelle nationale. *
  2. Établir des mécanismes et des procédures pour échanger des informations de surveillance sur les zoonoses entre les secteurs concernés (et d’autres décisionnaires, le cas échéant), idéalement par le biais de systèmes ou de plateformes électroniques interopérables. *
  3. Former le personnel responsable à l’échelle nationale à la surveillance et à la gestion des zoonoses prioritaires. *
  4. Mener une évaluation conjointe des risques pour établir les zones à risque élevé afin de développer une surveillance fondée sur les risques, le cas échéant, et d’éclairer la gestion des risques et la communication en vue d’une préparation et d’une riposte coordonnées et efficaces face aux zoonoses. *
  5. Développer les capacités de laboratoire dans les secteurs concernés (humains, animaux, y compris la faune) pour permettre la détection et le diagnostic des zoonoses. *
  6. Élaborer et inclure des modules sur la gestion des zoonoses en utilisant une approche « Une seule santé » dans les programmes de formation de niveau intermédiaire et d’enseignement en santé publique. *
  7. Intégrer un module sur les zoonoses et les interactions entre les humains, les animaux et l’environnement sur l’ensemble des cycles d’enseignement des programmes universitaires pertinents, y compris pour les administrateurs médicaux. *
  8. Établir un mécanisme de surveillance opérationnelle des maladies animales prioritaires (y compris les zoonoses) dans tout le pays.
  9. Planifier et prioriser les activités de renforcement des capacités sur le système de surveillance coordonné des zoonoses/agents pathogènes prioritaires, en utilisant les résultats de l’évaluation PVS de l’OMSA (ou un outil pertinent du parcours PVS) et les ateliers nationaux de liaison RSI-PVS.
  10. Localiser et cartographier les milieux à haut risque pour les zoonoses susceptibles de provoquer une épidémie.

04 Capacité démontrée

  1. Mettre en œuvre un plan opérationnel pour prévenir et détecter les zoonoses prioritaires les plus préoccupantes pour la santé publique nationale, et allouer les ressources connexes à l’échelle nationale. *
  2. Mettre en place un mécanisme de surveillance des zoonoses comprenant des composantes spécifiques axées sur les zones ou les populations à haut risque, la surveillance sentinelle, la cartographie des points chauds et la surveillance des éléments moteurs ou d’autres facteurs de risque pertinents. *
  3. Mettre en place des programmes d’enseignement et de formation sur la surveillance et la gestion des zoonoses à l’intention du personnel des secteurs concernés à l’échelle locale. *
  4. Tester régulièrement les capacités du système de surveillance avec tous les secteurs concernés pour détecter les événements zoonotiques et le confinement/contrôle immédiat et la gestion des zoonoses, soit par exercice de simulation/examen a posteriori/examen de l’action en cours (selon le cas). *
  5. Recueillir et analyser des données sanitaires pertinentes pour gérer les zoonoses dans tout le pays. *
  6. Partager régulièrement les données de surveillance sur les zoonoses avec le secteur de la santé animale. *
  7. Déployer des activités de renforcement des capacités sur le système de surveillance coordonné des zoonoses/agents pathogènes prioritaires en utilisant les résultats de l’évaluation PVS de l’OMSA (ou tout outil pertinent du parcours PVS) et des ateliers nationaux de liaison RSI-PVS.
  8. Partager régulièrement les données de surveillance sur les zoonoses avec le secteur de la santé humaine et veiller à ce que des évaluations conjointes des risques soient effectuées lors d’événements zoonotiques.

05 Capacité Pérenne

  1. Réviser et mettre à jour les stratégies, les lignes directrices, le plan opérationnel et les modes opératoires normalisés pour la surveillance coordonnée des zoonoses/agents pathogènes à partir des enseignements tirés des exercices de simulation/examens a posteriori/examens a posteriori (selon le cas). *
  2. Établir un mécanisme de suivi pour mettre en œuvre les recommandations issues des activités de suivi et d’évaluation. *
  3. Allouer des ressources durables à la surveillance et à la gestion coordonnées de toutes les zoonoses prioritaires dans les secteurs concernés. *
  4. Étendre la surveillance coordonnée à l’ensemble des zoonoses/agents pathogènes prioritaires, à tous les niveaux (national et local), y compris les milieux naturels (c.-à-d. les plans d’eau, les sites d’alimentation) et établir un système de signalement des événements anormaux tels que la mortalité inattendue chez les principales espèces en situation préoccupante. *
  5. Diffuser les bonnes pratiques en matière de surveillance coordonnée des zoonoses prioritaires, et faire participer le pays à des programmes d’apprentissage entre pairs à l’échelle locale, nationale et internationale. *
  6. Réviser et mettre à jour les stratégies, les lignes directrices, les plans opérationnels et les modes opératoires normalisés pour la surveillance coordonnée des zoonoses/agents pathogènes à partir des enseignements tirés.

Indicateur 5.2

Il existe un mécanisme de riposte opérationnel pour les maladies zoonotiques prioritaires

Objective Renforcer les mécanismes de lutte contre les maladies zoonotiques prioritaires

01 Aucune capacité

  1. Aucune coordination n’est assurée entre les secteurs de la santé animale, de la santé publique et de l’environnement pour les zoonoses.

02 Capacité limitée

  1. Désigner un point focal (avec un mandat) dans les secteurs concernés (animaux domestiques et faune), santé humaine et environnementale, etc., pour une riposte coordonnée face aux zoonoses prioritaires. *
  2. Éclaircir, consigner et officialiser (avec mémorandum d’accord et mandat) les attributions de chaque secteur en cas de riposte face à une flambée épidémique due à une zoonose. *
  3. Examiner et évaluer les politiques, stratégies, plans ou mécanismes actuels permettant une coordination multisectorielle pour riposter face aux événements zoonotiques prioritaires, et assurer la sensibilisation de toutes les parties prenantes concernées. *
  4. Élaborer des lignes directrices ou des modes opératoires normalisés pour la coordination de l’enquête et de la riposte lors d’événements causés par une zoonose. *
  5. Cartographier les centres opérationnels et les spécialistes disponibles pour répondre aux événements causés par une zoonose à l’échelle nationale et locale. *
  6. Élaborer et diffuser des modules de formation sur les lignes directrices et les modes opératoires normalisés relatifs aux événements zoonotiques. *
  7. Mettre au point un mécanisme pour alerter rapidement les acteurs concernés à l’échelle nationale et locale, y compris les communautés, lors d’un événement zoonotique prioritaire. *
  8. Mener une évaluation PVS de l’OMSA (ou d’autres évaluations du parcours du PVS) pour déceler les lacunes et les activités de renforcement des capacités dans le secteur des services vétérinaires pour riposter face aux événements zoonotiques prioritaires. Si une évaluation PVS de l’OMSA a été menée au cours des deux ou trois dernières années, examiner les résultats et leur état de mise en œuvre.
  9. Organiser un atelier national de liaison RSI-PVS pour améliorer la collaboration entre les secteurs de la santé humaine et animale lors d’une riposte face à une flambée épidémique due à une zoonose.
  10. Établir des mécanismes de riposte d’urgence pour la gestion des épidémies de maladies animales prioritaires (zoonoses et maladies animales), ainsi que pour l’abattage des animaux, le nettoyage et la désinfection, l’élimination des carcasses, etc.

03 Capacité renforcée

  1. Élaborer un plan opérationnel multisectoriel selon l’approche « Une seule santé » en prévoyant des ressources dans les secteurs concernés pour des ripostes coordonnées face à l’éclosion d’une des principales zoonoses prioritaires. *
  2. Élaborer un programme de formation à l’intention du personnel des secteurs de la santé humaine, animale (animaux domestiques et faune) et environnementale, y compris une formation sur les lignes directrices, les manuels de procedures et les plans opérationnels, à l’échelle nationale et locale. *
  3. Établir un mécanisme pour alerter rapidement les secteurs concernés en cas d’éclosions d’une zoonose prioritaire afin de réduire le temps nécessaire pour lancer une riposte coordonnée. *
  4. Inclure l’accès à la capacité des laboratoires de détecter les agents pathogènes de toute zoonose prioritaire dans les plans de riposte. *
  5. Prévoir des modules sur la riposte coordonnée face aux zoonoses (y compris la sensibilisation aux différences de points de vue et de pratiques) dans les cursus médicaux pertinents. *
  6. Promouvoir la formation de niveau supérieur du personnel en épidémiologie des zoonoses, p. ex. : dans un programme de formation à l’épidémiologie de terrain. *
  7. Organiser des débats nationaux reposant sur les résultats de l’évaluation du PVS de l’OMSA (ou d’autres évaluations du parcours du PVS) et des ateliers nationaux de liaison RSI-PVS pour planifier et prioriser les activités de renforcement des capacités.
  8. Soutenir les investissements et le budget des services vétérinaires comme indiqué dans les rapports d’évaluation PVS de l’OMSA.

04 Capacité démontrée

  1. Diffuser et étendre le plan opérationnel conçu selon l’approche « Une seule santé » aux secteurs concernés pour riposter face à toutes les zoonoses prioritaires à l’échelle locale. *
  2. Analyser régulièrement et produire des rapports sur la rapidité de l’échange d’informations et l’activation des mécanismes de riposte entre secteurs. *
  3. Suivre et évaluer régulièrement l’efficacité du mécanisme de coordination multisectorielle pour la riposte par le biais d’exercices de simulation/examens a posteriori/examens de l’action en cours (selon le cas) menés à l’échelle nationale et locale. *
  4. Offrir une formation diplômante en épidémiologie au personnel de santé humaine et animale et montrer une expérience commune dans la riposte aux éclosions de zoonose. *
  5. Utiliser les résultats de l’évaluation PVS de de l’OMSA (ou d’autres évaluations du parcours PVS) et des ateliers nationaux de liaison RSI-PVS pour mettre en œuvre des activités de renforcement des capacités pour les mécanismes opérationnels de riposte face aux zoonoses prioritaires.

05 Capacité Pérenne

  1. Examiner et mettre à jour le plan ou le mécanisme opérationnel en fonction des résultats du suivi et de l’évaluation, et assurer le suivi de la mise en œuvre des recommandations. *
  2. Consigner et diffuser les résultats et les enseignements tirés des initiatives visant à réduire au minimum la transmission des zoonoses des animaux aux humains. *
  3. Diffuser les expériences du pays en matière de riposte et de gestion des zoonoses, et faire participer celui-ci à des programmes d’apprentissage entre pairs à l’échelle locale, nationale et internationale. *
  4. Examiner et mettre à jour le plan ou le mécanisme opérationnel dans les secteurs de la santé animale et environnementale, en fonction des résultats des exercices de simulation/examen a posteriori/examens de l’action en cours.

Indicateur 5.3

Le risque de maladies zoonotiques est limité par l’application de règles pratiques de sécurité dans les systèmes d’élevage et de production de produits animaux

Objective Promouvoir les bonnes pratiques sanitaires dans l’élevage et la production de produits animaux, afin de limiter le risque de transmission de maladies zoonotiques

01 Aucune capacité

  1. Les efforts systématiques visant à améliorer les bonnes pratiques sanitaires dans l’élevage d’animaux terrestres et aquatiques et dans la production de produits animaux ne sont pas activement encouragés, ou sont minimes.

02 Capacité limitée

  1. Recenser les principales parties prenantes impliquées dans les différentes chaînes de valeur associées à un risque possible de transmission de zoonoses par l’élevage, le commerce ou la production de produits animaux dans les secteurs concernés. *
  2. Mettre en place un groupe de travail technique chargé d’évaluer et de cartographier les risques possibles de transmission de zoonoses le long de diverses chaînes de valeur, avec des représentants des secteurs concernés, notamment la santé et la production animales, la faune, la santé humaine, l’agriculture, la législation, l’autorité de sécurité des aliments et des médicaments, la police, la protection des animaux, etc. *
  3. Examiner, compiler et faire connaître les normes, les lois et les réglementations sanitaires nationales pour les pratiques de production animale, y compris l’élevage, les procédés et le commerce des produits animaux, et la protection de ces derniers conformément aux normes internationales de l’OMSA. *
  4. Évaluer le niveau de sensibilisation aux pratiques sanitaires parmi les parties prenantes et les professionnels impliqués dans l’élevage et la production de produits animaux pour limiter le risque de zoonoses, y compris la connaissance des lois ou des politiques régissant ces activités (y compris celles liées à la protection des animaux). *
  5. Déceler et consigner les lacunes et les problèmes communs en matière de conformité et de respect des pratiques sanitaires en élevage afin de réduire le risque d’exposition à des agents pathogènes zoonotiques lors de la vente, de l’abattage ou d’autres pratiques présentant des risques. *
  6. Examiner si les évaluations des risques de zoonoses englobent l’ensemble de la chaîne de valeur, des pratiques d’élevage aux produits animaux, en passant par l’exportation et l’importation de bétail, d’aliments pour animaux, d’animaux, de produits animaux, etc. *
  7. Prioriser les actions visant à promouvoir les normes sanitaires dans les pratiques d’élevage et de production animale sous la direction des services vétérinaires et en collaboration avec les parties prenantes du secteur privé impliquées dans les différentes chaînes de valeur, ainsi qu’avec les services de santé humaine, les autorités environnementales, les autorités de sécurité des aliments et des médicaments, le pouvoir législatif, la police et les secteurs concernés.

03 Capacité renforcée

  1. Élaborer et mettre en œuvre des plans de gestion visant à réduire le risque de zoonoses associées à l’élevage et à la production de produits animaux. *
  2. Mettre au point un mécanisme de promotion des pratiques sanitaires tout au long des différentes chaînes de valeur (de l’élevage au produit animal final) qui met en évidence les risques sanitaires possibles et les mesures à envisager pour les réduire. *
  3. Concevoir une base de données de professionnels formés dans les secteurs concernés (par exemple, alimentation et agriculture, santé animale, environnement, santé humaine, etc.) en mesure d’évaluer le risque de zoonoses associé à l’élevage et à la production de produits animaux. *
  4. Élaborer et mettre à jour les lois et règlements en fonction des besoins, pour assurer le respect des normes sanitaires de production animale, d’importation et d’exportation d’animaux et de produits animaux, comme le recommande l’OMSA. *
  5. Concevoir et diffuser un module de formation à l’intention des professionnels et du public sur les pratiques sanitaires de production animale, y compris la réduction du risque d’exposition à des agents pathogènes zoonotiques lors de la vente, de l’abattage ou d’autres pratiques. *
  6. Organiser régulièrement et à l’échelle nationale des sessions de formation des formateurs afin de faciliter la diffusion des bonnes pratiques visant à réduire le risque de zoonoses associées aux pratiques d’élevage et de transformation des produits animaux. *
  7. Repérer et évaluer les risques associés aux pratiques de production animale, et identifier les communautés ou les professionnels exposés à ces risques. *

04 Capacité démontrée

  1. Établir des processus continus et opérationnels pour repérer les risques de transmission de zoonoses associés à l’élevage et à la transformation des produits animaux, avec une participation multisectorielle. *
  2. Évaluer le respect des normes sanitaires le long des chaînes de valeur connues comme présentant des risques possibles de transmission de zoonoses. *
  3. Organiser régulièrement une formation initiale ou de recyclage à l’échelle nationale et locale afin de sensibiliser davantage les travailleurs exposés aux risques de zoonoses associés aux pratiques d’élevage et de transformation des produits animaux. *
  4. Sensibiliser davantage le public à l’importance d’appliquer des normes sanitaires tout au long des différentes chaînes de valeur, des sites d’élevage aux produits animaux, afin de prévenir la transmission des zoonoses des animaux aux humains. *

05 Capacité Pérenne

  1. Collaboration soutenue et liens entre les secteurs concernés pour promouvoir et mettre en œuvre des pratiques de production animale sûres dans les chaînes de valeur de l’élevage et des produits animaux. *
  2. Procéder à des inspections, évaluations et contrôles périodiques des pratiques en matière d’élevage et de production de produits animaux dans les principales chaînes de valeur de la production animale, et vérifier régulièrement le respect des directives nationales. *
  3. Mener un examen conjoint régulier avec les secteurs concernés pour évaluer le bon fonctionnement des mécanismes de pratiques sûres de production animale et consigner les meilleures pratiques et les enseignements. *
  4. Mettre à jour la législation, les réglementations et les lignes directrices en fonction des enseignements et des examens conjoints des pratiques sûres de production animale et du risque de transmission de zoonoses. *
  5. Diffuser les expériences du pays en matière de promotion et de mise en œuvre de pratiques de production animale sûres pour réduire la transmission des zoonoses, et faire participer le pays à des programmes d’apprentissage entre pairs à l’échelle locale, nationale et internationale. *

* Participation et contribution d'autres secteurs à l'action.

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